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Historique

En décembre 1982, à l’initiative de Réal Lavoie, quelques jeunes se réunissent pour des activités fraternelles dans la paroisse Saint-Michel de Sillery à Québec. Peu à peu, la prière du chapelet et l’Eucharistie deviennent le ferment d’unité du groupe.

 

Une première maison où sont partagés une vie fraternelle, des moments de prière et l’accueil des jeunes voit le jour en 1986. Cette même année, le groupe vit deux autres étapes majeures : le choix du nom « Marie-Jeunesse » et la première démarche officielle de Consécration à Marie le 6 décembre.

Motivés par le projet, certains jeunes choisissent de s’y engager à temps plein. Le groupe fonde une maison à Sherbrooke (Québec) en 1990. L’archevêque du lieu, Mgr Jean-Marie Fortier lui accorde une première reconnaissance comme « Association de fait » en 1992.

À partir du milieu des années 1990, plusieurs jeunes sentent un appel à la vie consacrée ou au sacerdoce et souhaitent le vivre au sein de la FMJ. Un chemin se dessine et les premiers engagements définitifs auront lieu en 1999. D’autres jeunes continuent à vivre la spiritualité et la mission de la FMJ dans la vie laïque.

À travers différentes étapes de croissance, le projet communautaire s’est précisé. Depuis 2009, la FMJ est reconnue par l’archevêque de Sherbrooke, comme « Association publique de fidèles ».

En savoir plus... 

  • Comment vivez-vous la chasteté dans la mixité?
    Nous choisissons le célibat pour le Royaume et de professer des vœux privés de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Le célibat est donc d’abord une réponse aimante à l’appel du Christ qui dynamise tout notre être. Vivre le célibat dans un contexte de mixité est à la fois une exigence et une grâce que vivent également d’autres communautés nouvelles. Le quotidien donne mille occasions d’expérimenter qu’hommes et femmes appréhendent différemment la réalité et que cette complémentarité est enrichissante. Dans un monde où l’affectivité est souvent blessée, la mixité vécue dans la chasteté devient un témoignage et un lieu de guérison tant pour nous que pour ceux que nous rencontrons. Conscients de la fragilité humaine, nous prenons des moyens pour soutenir ce choix de la chasteté. Par exemple, dans la formation initiale et continue des membres, nous accordons une importance particulière à la maturité psycho-affective.
  • Quand voyez-vous vos familles?
    Il est important pour nous de cultiver les liens avec nos familles. Nous le faisons en tenant compte de nos engagements communautaires et missionnaires. Les membres communiquent librement avec leurs familles. Ceux qui vivent dans leur pays d’origine peuvent aussi visiter leur famille durant les deux périodes de vacances annuelles. Pour les membres vivant à l’étranger, des vacances dans le pays d’origine sont prévues tous les trois ans. Enfin, les amis et familles sont les bienvenus dans les maisons communautaires.
  • Êtes-vous des religieux?
    La FMJ est une association publique de fidèles de droit diocésain. En 2021, les membres internes de la communauté ont réaffirmé leur désir de la vie consacrée. Dans cette optique, la communauté s'oriente vers une structure canonique de Famille ecclésiale de vie consacrée. Les familles ecclésiales de vie consacrée sont une réalité récente dans l'Église. Cette nouvelle structure a été élaborée dans les années 2000 par l'Église pour répondre à l'aspiration de certaines communautés nouvelles d'unir dans un même institut des membres de différents états de vie (hommes et femmes consacrés, prêtres, laïcs). Les familles ecclésiales de vie consacrée permettent donc une vie consacrée dans la mixité. Toutefois, la concrétisation de cette orientation communautaire demande encore du temps. Pour le moment, le cadre de vie canonique de la communauté permet une vie commune dans une dynamique de pauvreté, de chasteté et d'obéissance (vœux privés).
  • Comment gagnez-vous votre vie? Avez-vous un travail?
    Nous avons choisi d’être dédiés à temps plein à la mission (accueil, témoignage extérieur) et d’offrir la plupart de nos activités gratuitement aux jeunes. Hormis quelques exceptions, nous ne recevons pas de salaire. Notre mission auprès des jeunes est rendue possible grâce aux dons que nous recevons de personnes et de communautés qui désirent soutenir cette mission. Nous envisageons la possibilité d’emplois extérieurs ou d’autres sources de revenus. Cet enjeu reste toutefois à évaluer en tenant compte de notre capacité à maintenir notre mission d’accueil et d’évangélisation.
  • À quoi ressemblent vos journées?
    Notre temps est investi dans les trois pôles importants de notre vie : la prière, la mission et la vie communautaire. Ainsi : Pour nourrir notre relation à Dieu et intercéder pour le monde, chaque jour nous vivons en commun l’Eucharistie, la Liturgie des heures (Laudes et vêpres) et le chapelet. Chacun accorde aussi quotidiennement du temps à la prière personnelle, notamment par l’adoration eucharistique. Nous prenons également une demi-journée de solitude et de silence hebdomadaire. Pour cultiver une vie communautaire dans un esprit de famille, chaque membre prend en charge une part du travail communautaire (cuisine, ménage, comptabilité, entretien des bâtiments et du terrain, etc.). Nous nous retrouvons aussi en communauté pour les repas du midi et du soir. Par ailleurs, nous vivons une rencontre communautaire chaque semaine. Notre vie missionnaire occupe des temps variés dans nos semaines. Les soirées et les fins de semaine sont des moments privilégiés pour vivre des activités (temps de prière, sorties, activités sportives ou artistiques, etc.). En plus des temps de repos aménagés à chaque jour, nous avons une journée et une soirée par semaine afin de permettre à chacun de renouveler ses forces de la manière la plus appropriée pour lui (activité physique, art, lecture, etc.).
  • Un groupe en croissance
    En 1992, le groupe Marie-Jeunesse est reconnu comme « Association de fait » par Mgr Jean-Marie Fortier, archevêque de Sherbrooke. Au milieu des années 1990 naît le projet d’une vie consacrée au sein de la FMJ et les premiers statuts de la communauté sont approuvés ad experimentum en 1994. La communauté connaît alors une période d’expansion : des maisons sont fondées à Sherbrooke au Québec (1990); à Chicoutimi au Québec (1994-1996); à Edmundston au Nouveau-Brunswick (1995-2003); au Tampon à l’île de La Réunion (2000-2018); à Ciney en Belgique (2003-2018); à Val d’Or au Québec (2004-2006) et à Tahiti en Polynésie française (2007-2018). La communauté compte jusqu’à une centaine de membres internes (engagés définitivement, temporairement ou en probation) et une quinzaine de membres externes. Jusqu’en 2017, la communauté propose une école d’évangélisation qui accueille de vingt à trente jeunes par année. En 2002, Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke, reconnaît la Famille Marie-Jeunesse comme « Association privée de fidèles ». Cette même année, le fondateur n’assume plus le poste de serviteur général de la communauté. En 2003, ont lieu les premières ordinations sacerdotales de frères de la communauté. En 2009, Mgr Gaumond reconnaît la communauté comme « Association publique de fidèles ».
  • Un temps d’ajustements
    Au milieu des années 2010, des adaptations s’avèrent nécessaires. Plusieurs éléments appellent un temps de réflexion en profondeur. En 2017, tous les membres se réunissent en chapitre général avec pour objectif de clarifier la spiritualité, la mission et la structure organisationnelle de la communauté. Suite au chapitre, la communauté choisit de mettre sur pause l’École Internationale d’Évangélisation. Elle ferme aussi l’ensemble de ses maisons afin de réunir tous les membres internes à Sherbrooke dans le but de prolonger les travaux. En 2018 s’ouvre alors une période de réflexion de trois années dont l’objectif est d’affermir la communauté dans son identité en vue de la mission. Durant toute cette période, plusieurs membres décident de quitter la communauté. Ce passage est un temps d’épreuve qui entraîne les membres sur un chemin de maturité, de vérité et d’humilité. Avec le concours de l’accompagnement de personnes d’expérience (théologiens, canonistes, modérateurs, formateurs, accompagnateurs, etc.), la communauté ressort grandie et affermie de cette étape. Cette marche a permis à la communauté de confirmer et d’approfondir son identité (son charisme) et, à chacun de ses membres, de réaliser un chemin d’appropriation et d’intégration de ce charisme. Parallèlement à ce processus communautaire, en décembre 2019, un ancien membre de la communauté a introduit une action collective contre la Famille Marie-Jeunesse. Le processus judiciaire est présentement en cours et la communauté y collabore. Un communiqué a été émis à ce sujet le 21 septembre 2021.
  • Les débuts
    En décembre 1982, à l’initiative de Réal Lavoie, quelques jeunes se réunissent pour des activités fraternelles dans la paroisse Saint-Michel de Sillery à Québec. Peu à peu, la prière du chapelet et l’Eucharistie deviennent le ferment d’unité du groupe. Une première maison où sont partagés une vie fraternelle, des moments de prière et l’accueil des jeunes voit le jour en 1986. Cette même année, le groupe vit deux autres étapes majeures : le choix du nom « Marie-Jeunesse » et la première démarche officielle de Consécration à Marie le 6 décembre.
  • La communauté aujourd'hui
    La Famille Marie-Jeunesse compte aujourd’hui une vingtaine de membres internes, hommes et femmes, et poursuit sa mission auprès des jeunes. Durant le processus de réflexion, ces membres ont réaffirmé leur désir de la vie consacrée. Dans cette optique, la communauté a pris la décision de s’orienter vers une structure de Famille ecclésiale de vie consacrée, réalité canonique récente dans l’Église. Toutefois, sa mise en place demande encore du temps. Pour le moment, le cadre de vie communautaire permet une vie commune et la profession de vœux privés de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. La communauté est enrichie par la présence de membres externes et de membres d'alliance. Ces personnes, clercs diocésains ou laïcs, ont un lien fraternel, spirituel et apostolique avec la communauté. Elles ont un engagement dans l’Église et dans le monde selon le charisme de la FMJ.  Autour de la communauté existe donc une famille spirituelle plus large composée de membres externes, de membres d’alliance, de jeunes, d’amis et de bienfaiteurs. Ces personnes reconnaissent dans le charisme de la FMJ une inspiration et un chemin pour vivre leur vie baptismale.
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Parue dans Le Veilleur 125

à l'occasion du 40e anniversaire de la FMJ

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Article paru dans la revue En son nom - juillet-septembre 2022

Échos du processus de discernement qu'a vécu la communauté entre 2018 et 2021

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